• Comment bénéficier au maximum de votre séance de yoga

     

    Un estomac léger

    La digestion demande de l’énergie. Si un repas est pris juste avant la séance, l’esprit sera beaucoup moins alerte et, selon les postures, il est possible d’avoir des reflux au niveau de l’œsophage. L’idéal est de manger léger au moins deux heures avant.

    Si vous pouvez vous passer de café/pain/beurre/confiture (calorique mais non nutritif) le matin au profit de fruits frais ou secs + thé ou infusion, vous ne pourrez que vous rendre compte de la différence.

     

    Arriver en avance

    Le yoga a comme philosophie la relation à soi mais également la relation aux autres. Ne venons pas au cours uniquement en consommateur. C’est plutôt joyeux de voir les personnes se retrouver, faire connaissance, s’embrasser et échanger quelques mots. De plus, si vous arrivez juste à l’heure, il vous manquera ce souffle de transition où l’on prend le temps de poser ses affaires, de se recentrer ou de s’allonger quelques minutes si on a travaillé toute la journée. Votre état d’esprit sera différent en étant davantage prêt à accueillir.

     

    Être reposé

    Ce n’est pas évident pour les personnes qui terminent le travail peu de temps avant le cours mais si vous vous sentez fatigués ou tendus, faites une petite sieste avant d’arriver à la salle. Cela évitera l’endormissement en début de séance.  Il arrive que des personnes arrivent au cours exténuées ou stressées de leur journée et ne profite pas totalement de la séance.

     

    S’écouter et respecter ses limites

    Dans un cours collectif, les consignes sont les mêmes pour tout le monde mais chacun peut les moduler en fonction de ses ressentis. Aussi, la durée et l’intensité d’une posture seront individuelles. Si une douleur est déjà existante ou se fait ressentir au moment de l’exercice, il est conseillé de l’adapter pour être tout à fait à l’aise. Il est possible également de ne pas pratiquer du tout ce qui est proposé et d’attendre en restant intériorisé, imaginant le mouvement ou la posture. Si, en tant que débutant, associer la respiration aux mouvement vous crispe au lieu de vous détendre,  contentez- vous dans un premier temps de faire seulement les mouvements. La respiration s'installera naturellement au fil des séances.

     

    Le calme après la séance

    Pour garder les bénéfices de la séance, essayez d’être le plus silencieux possible. Si vous désirez échanger, soyez conscient de vous-même en train de le faire.

     

    Garder le fil

    Avant la prochaine séance, pratiquez tous les jours, ne serait-ce que cinq ou dix minutes, un ou plusieurs exercices qui vous ont plu pendant la séance. Vivez cela comme une pause qui vous ressource, vous détend le corps, vous libère le mental. Ou, simplement, dans le silence, assis sur une chaise, respirez en conscience.                                                                                                                                                   Marie-Eve 11/09/2014

     

    Lire quelques témoignages pris sur http://www.angers-viniyoga.

      

     

    "Il est important de constater que nous sommes tous des hyperactifs. Il y a toujours quelque chose à faire et, quand c’est terminé, autre chose se présente enfin à nouveau : c’est sans fin. Il est capital de vous offrir des temps où vous ne faites rien : RIEN ! Un espace-temps non programmé, dans lequel il n’y a aucune obligation, pour enfin ÊTRE tout simplement."

    Citation prise dans l'Almaniak du yoga

     

    http://www.thehillsite.com/

    Traduction: "J'ai essayé de faire du yoga à la maison. J'ai pensé qu'il pourrait me faire gagner du temps et de l'argent et me détendre. Mais il ne me détendait pas du tout. Chaque posture m'a donné une vue différente de la saleté de mon appartement.  Alors j'ai dû passer le reste de la journée à nettoyer. ....!"

     

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  • Patience-fleur.jpg

    La posture est accompagnée par le souffle de la même manière que l'on arrose la graine d'une fleur pour la faire germer et grandir. Cela demande de la patience, de la régularité, mais également de la douceur.

    Dès lors que c'est notre mental qui décide de nous faire aller plus loin dans la posture, faisant alors précipiter ou couper notre souffle, dès lors que nous cherchons un résultat "rapide et efficace" (comme nous avons été conditionné à le faire depuis tout petit), c'est comme si nous tirions sur une fleur pour la faire pousser.

    Elle finit par casser.

    Marie-Eve - Octobre 2011

    Pour compléter ces quelques mots, lire chez Yogamrita, un très bel article ainsi que les commentaires. 

    Mais aussi: "Stressé mais yogi quand même"

     

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  • Une séance pour les vacances: stabilité et confiance

    Une séance pour les vacances: stabilité et confiance
    Une séance pour les vacances: stabilité et confiance
    Une séance pour les vacances: stabilité et confiance
    Une séance pour les vacances: stabilité et confiance
    Une séance pour les vacances: stabilité et confiance
     

    Séance prise dans le n° 16 d'"Esprit Yoga"

     

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  • La respiration

     

    I- Généralité

    La respiration est un domaine où, d’une technique à l’autre, circulent beaucoup de règles arrêtées et peu fondées ; certains préfèrent utiliser l’inspiration pour s’installer dans une posture, d’autres privilégieront l’expiration. Nous entendons souvent parler que pour bien respirer, il est nécessaire de respirer par le ventre. Ailleurs on pense le contraire, il faut absolument développer la respiration costale.

    En règle générale, l’occidental attribue la primauté à l’inspiration. Le Yoga, au contraire, affirme que toute bonne respiration commence non seulement par une expiration complète mais qu’il est aussi fondamental de respirer uniquement par le nez. (Voir plus bas, pourquoi respirer par le nez?). L’indien tient compte également de la grande symbolique de la respiration, « donner pour ensuite recevoir ».

     

    Il y a deux grands types de gestes respiratoires :

    • Ceux qui se servent des côtes, ils les ouvrent à l’inspire et les ferment à l’expire,
    • Ceux qui se servent du caisson abdominal, le ventre se bombe à l’inspire et se rentre à l’expire.

    Ces deux types de respiration correspondent à deux façons fondamentales différentes de mobiliser les poumons.
    Ils peuvent se mixer et se combiner de toutes sortes de manières, ce qui va donner quantité de respirations. Il n’y a donc pas de bonne et de mauvaise respiration.

     

    II- L’action bienfaitrice de la respiration

    Sur le plan physique :

    • Apport d’oxygène au sang, élimine les déchets gazeux et donc purifie le sang et l’organisme,
    • Brassage des différents organes, régule les fonctions digestives et améliore le transit, action essentielle sur l’assimilation des aliments et la combustion des graisses,
    • Régule le fonctionnement du cœur, le soulage.

     

    Sur le plan psychologique :

    • Calme le mental, diminue le stress è élimine blocage et tensions,
    • Améliore la concentration et l’attention, développe le système sensoriel,
    • Equilibre le système neurovégétatif, système sympathique et parasympathique

    III- La respiration et le Yoga

    C'est la « clé de voûte » du Yoga.

    Nous essayons d’installer un souffle de qualité, une respiration lente, régulière, silencieuse et ample à la fois. Chacun à sa manière respire en mobilisant plus ou moins toutes les parties du buste, les zones hautes  comme les zones basses.

    En Yoga, nous distinguons 3 types de respiration, ou 3 différents étages respiratoires:

    • La respiration abdominale ou diaphragmatique. Le diaphragme s’abaisse au moment de l’inspiration, l’abdomen se bombe. C’est de cette façon que respire la majorité des hommes. C’est la façon la moins mauvaise de respirer. La base des poumons se remplit d’air, le diaphragme descend dans la cavité abdominale provocant un massage doux et constant des organes.
    • La respiration costale s’effectue en écartant les côtes, en dilatant la cage thoracique comme un soufflet. C’est la respiration athlétique. Le bas des poumons n’est pas ventilé.
    • La respiration claviculaire. L’air pénètre dans les poumons en soulevant les clavicules. Seule, la partie supérieure des poumons reçoit un apport d’air frais. C’est la moins bonne façon de respirer.

    La respiration complète : elle englobe les trois modes de respiration qu’elle intègre en un seul mouvement ample et rythmé.

    Le rythme de notre respiration change avec nos pensées et avec nos émotions.
    D'autres rythmes sont également concernés par cette modification, comme nos mouvements viscéraux et le battement de notre cœur qui est le mouvement intérieur le plus perceptible.
    Il existe donc une corrélation étroite, facile à observer entre :

    Cependant, la respiration a une particularité. Elle peut être soumise, à n'importe quel moment, au contrôle de notre volonté, c'est-à-dire à notre esprit.
    En effet, la  respiration est la seule fonction sur laquelle nous pouvons avoir une action directe à tout moment.

    Elle occupe donc une place privilégiée, elle constitue le lien entre le corps et l'esprit.
    Si les mouvements de l'esprit et les émotions ont une influence sur notre respiration, nous pouvons à l'inverse influencer notre état mental émotif en modifiant la respiration.
    Des recherches récentes effectuées dans ce domaine par l'école française de kinésithérapie, ou médecines manuelles, ont souligné l'apparition fréquente de « phéno-spasmes » (contraction et altération du diaphragme, principal muscle respiratoire) parmi les patients souffrant d'anxiété.

    Devenir attentif à sa respiration peut être une grande découverte, voire même une vraie révolution.
    Sur le tapis, l'exercice de la respiration nous donne le temps de goûter l'air que nous inspirant puis le temps de le laisser filer tranquillement dans le temps de l'expiration. Et nous nous rendons compte que la respiration, tout naturellement et progressivement se ralentit. Pour cela il est nécessaire simplement de demeurer dans la conscience de la respiration.
    Etre attentif à l’air qui pénètre dans les narines, et à l’air qui ressort des narines.
    Etre dans la sensation corporelle de ce qui se "déplie" à l'inspire et de ceux qui se "replient" à l'expire avec douceur et fluidité, sans secousse, sans saccade, sans arrêt.

    Et petit à petit, par votre attention, votre vigilance, un souffle de qualité s’installe, lent, régulier et ample à la fois. Le mental est enfin à l’arrêt et n’utilise plus d’énergie pour créer les pensées. Le rythme cardiaque peut ralentir. Le régime économique est installé.

    "Laissez-vous inspirer silencieusement comme si vous cherchiez à sentir le parfum d'une fleur aussi longtemps que possible et expirez délicatement comme si vous pouviez souffler sur la flamme d'une bougie sans la faire vaciller".

     

    IV- Pourquoi respirer par le nez ?

    Il vaut mieux respirer par les narines, qui filtrent les grosses impuretés, et elles permettent également un réchauffement de l'air.
    Il existe dans le nez des terminaisons nerveuses réflexes qui commandent le diaphragme. Les grands sportifs portent des écarteurs de narine pour courir, et on a pu mesurer que cet accessoire augmente de 40 % l'oxygénation d'effort.
    En respirant par le nez, nous stimulons à chaque souffle notre hypophyse qui est le principal régulateur de notre système endocrinien, puisque les voies respiratoires du nez longent la base du crâne en stimulant également notre cerveau.

    Le fait de respirer par le nez, ralentit les pensées et nettoie le nez et prévient efficacement les rhumes.

    Le yoga nous apprend aussi qu’en inspirant, nous captons dans cet air le " prâna ", c'est-à-dire l'énergie de vie que nous avons besoin et qu'en expirant, nous permettons au "prâna" de se diffuser dans tout notre corps. Aussi, en respirant plus lentement nous donnons le temps de mieux capter et de mieux diffuser le "prâna".
    Tout comme vous devez inspirer par le nez pour sentir une odeur, il faut également inspirer par le nez pour absorber le maximum de prâna, car c’est derrière le nez que se trouvent les organes olfactifs à travers lesquels le prâna passe pour atteindre le système nerveux central et le cerveau.

     

    V-Les techniques de base

    1-Travail sur l’expiration

    a) Le déplacement du négatif, blocages, tensions, crispations.

    "Faites comme si vous inspirez par le sommet de la tête et expirez dans chaque partie du corps, dans les zones d’accumulation de tension :
    Tout d’abord dans la tête en prenant soin de relâcher tous les muscles sous la peau, détendre le maxillaire inférieur,
    Ensuite,  le cou, la gorge, les épaules en laissant s’enfoncer les épaules;
    Et pour finir, l’abdomen, et le fond du ventre jusque dans les jambes jusqu’au bout des pieds,
    Prolongez l’expire et expirez  à chaque fois dans ces zones, comme si votre souffle chassait toutes les tensions, comme un fluide qui coule dans tout le corps emportant toutes les tensions, ouvrant tous les barrages",

    Totalisation ensuite de l’ensemble du corps

    Nota : cette technique peut également se faire en appliquant les mains sur la partie que vous voulez soulager et en marquant la fin de l’expire et de l’inspire par un petit temps de suspension de souffle (1 à 2 secondes max).
    Il est important pour terminer de laisser s’éveiller un sentiment de bonheur vital.  

    b) Pour se calmer, pour se relaxer profondément, stimule le parasympathique;
    "Inspirez naturellement comme si vous inspiriez par le sommet de la tête et expirez jusqu’au fond du ventre, dans les tissus et cellules les plus profondes en allongeant l’expiration".  Pas de limite de temps pour cet exercice. 

    c) Pour rétablir ou redonner de la confiance en soi,

    Inspirez puis à chaque expiration, laissez glisser cette phrase, en formulation mentale, « j’ai confiance en moi ». Plusieurs fois à chaque expire.

     

    2- Le travail sur l’inspire

    Pour re-donner de l’énergie et stimuler le système sympathique:
    "A chaque inspire, insoufflez la vie dans chaque partie du corps et à l’expire un sentiment de bonheur vital".  

     

    VI- Comment respirer ? du Dr Bernadette de Gasquet

    Si je vous dis, comme au cours de gymnastique, de respirer à fond que faites-vous ?
    Vous inspirez, en soulevant les épaules, la poitrine, puis vous vous effondrez en soufflant. Donc votre ventre est entré à l'inspiration, ressorti à l'expiration, juste l'inverse de la physiologie.
    En effet, c'est toujours comme ça qu'on respire à la gym.

    Alors il faudrait d'abord gonfler le ventre ?

    Surtout pas, c'est très désagréable et ça pousse sur le ventre au lieu de détente. Il ne faut pas non plus expirer en rentrant le nombril, c'est beaucoup trop haut, on se plie en deux et on pousse vers le bas.

    Mais alors que faut-il faire pour bien respirer?

    D'abord s'étirer, quelle que soit la position, et toujours commencer par l'expiration :

    • Premier principe : commencer par l'expiration, c’est-à-dire serrer la ceinture « taille basse » pour remonter les organes abdominaux, et chasser l'air. Si vous êtes à la verticale (debout, assis), cela donne l'impression de remonter le bébé et de ne jamais descendre sur lui. Expirer, c'est grandir, mincir, et non se tasser et sortir le ventre comme dans le modèle de la gym.

      Pour mieux remplir il est nécessaire de bien vider
      Dans le Yoga il y a une grande symbolique : donner pour ensuite recevoir.

    • Deuxième principe : l'inspiration est passive, pour éviter les surpressions dans le bas ventre. Il n'y a aucun effort à faire, seulement à "relâcher l'éponge", relâchez le ventre cela se fait tout seul.
    • Troisième principe : lutter contre la pesanteur, si les autres mammifères n'ont pas de problèmes respiratoires, ni de problèmes de dos, c'est qu'ils sont à quatre pattes. En nous redressant, nous avons ajouté un obstacle : la pesanteur. Il faudra donc l'intégrer, afin de ne pas de l'aggraver, mais de chercher au contraire à en éliminer les effets. Le tube de dentifrice, (voir dessin).

    Il faut donc penser au périnée en respirant.

    • Contractez bien le périnée d'abord, puis commencez à serrer le bas du ventre, en expirant,
    •  relâchez le périnée, sentez bien cette redescende du plancher et laissez le ventre se détendre, l'air entrer dans les poumons.

     Ainsi, l'expiration comme l'inspiration partent du périnée qui est une sorte de starter.

    Le diaphragme

     

    I- Introduction 

    C’est un muscle du système autonome, il n'est pas nécessaire de commander sa contraction. Heureusement sinon nous serions obligés de penser à respirer de jour comme de nuit.

    Il joue aussi un rôle de pompe et va aider le cœur à assurer le retour veineux.
    Pour bien respirer il est nécessaire d'effectuer une inspiration abdominale, c'est-à-dire sentir le ventre qui se gonfle et l'expiration doit venir du fond du ventre c'est-à-dire du périnée et pour éviter le problème du tube de dentifrice, (voir lien: la respiration), une hyper pression à chaque fois sur le périnée.

    Pour que le « piston diaphragme » puisse se mobiliser correctement, il est indispensable que la statique soit bonne.
    Une posture cambrée, un dos rond tassé ne permettent pas une respiration libre. Essayez de respirer à fond en étant enfoncée dans le canapé, vous sentirez tout de suite un blocage.

    La respiration fait partie de la fonction de nutrition et d’élimination et pour mettre en mouvement cette fonction, il existe 2 catégories de muscles, elles mêmes réparties en 4 groupes. Voir tableau plus bas.

    II- Description

    Le diaphragme est le muscle principal de la respiration. Il est large et mince et sépare horizontalement le tronc en deux cavités :

    • le thorax (poitrine)
    • l'abdomen (ventre), dont la contraction permet l'inspiration (par l'augmentation du volume du thorax).

     

    Il forme à la base du thorax, une coupole musculo-aponévrotique  percée de plusieurs orifices permettant le passage de :

    • De l’œsophage
    • De l’aorte abdominale
    • Du canal thoracique
    • De la veine cave inférieure

    a) Les insertions:

    Il est attaché :

    • À la paroi abdominale,
    • Aux vertèbres lombaires,
    • Aux dernières côtes,
    • Au sternum
    • Au péricarde du coeur par un tissu tendineux

    Les insertions sont de 3 types :

    Sternales:

    • par des faisceaux très courts, grêles. Ils délimitent la fente de Marphan, et sont bordés par les faisceaux costaux.

    Costales:

    • La face endothoracique des côtes
    • Du 7em au 9em cartilage costal  et la 10eme côte
    • Sur l'arcade costale de la 1ere côte
    • Sur l'arcade du carré des lombes (qui devient le ligament arqué latéral)

    Vertébrales: naissent de piliers fibreux

    • Pilier droit: sur la face ventrale des corps vertébraux de th12 à L3.
    • Pilier gauche: sur la face ventrale des corps vertébraux de th12 à L2.

    b) Sa forme:

    En forme de dôme, a convexité supérieure, les fibres du diaphragme se réunissent en un centre, sur un tendon aplati et circulaire, point culminant de cette coupole : le centre phrénique.

    Il est comparable à l’image d’un trèfle à quatre feuilles :

    • Quatre feuilles représentant quatre corps musculaire
    • Une tige et les espaces entre les 4 feuilles représentant les bandelettes fascio-aponévrotiques du muscle. La tige pourrait représenter la suspension du muscle au médiastin ainsi que son lien avec le système fascia global du corps.

    Il comprend 2 parties

    • Une partie centrale, charnue, tendineuse : le centre sphérique (partie claire sur le dessin fig 3)
      • Une partie périphérique musculaire, s’insérant tout autour du thorax avec :
        • Les six dernières paires de côtes
        • L’appendice xiphoïde
        • Le rachis lombaire par les piliers du diaphragme.

     

    c) Le diaphragme relié à la colonne vertébrale

    Théoriquement, se sont les insertions vertébrales (D12, L1, L2, L3) du muscle.
    En réalité, les mouvements s’échelonnent sur 10cm de long, au point d’inflexion de la zone vertébrale du diaphragme : D12, L1, L2, dite zone libératoire du diaphragme

    Le diaphragme est commandé par les nerfs phréniques sortant de la 4eme vertèbre cervicale.
    Il faut donc débloquer C4, et toute la zone cervicale, puis libérer la zone mécanique D12, L1, L2, si l’on veut avoir une action thérapeutique complète sur ce muscle et donc sur la respiration en général.

    On comprend que, dans une conception juste de la biomécanique du corps, tout se tient et qu’une bonne respiration ne dépend pas uniquement d’un bon diaphragme et d’une bonne éducation respiratoire, et que l’entraînement doit toujours être complémentaire avec une vision globale de la pratique :

    • Bonne colonne vertébrale
    • Bons abdominaux
    • Bonnes narines etc.

     

     III- Fonction: son mécanisme respiratoire

    C’est le principal muscle inspiratoire, second cœur, sans lequel la respiration n’est plus possible.

    Dans un premier temps lorsqu’il se contracte, il s'aplatit et l’ensemble des insertions périphériques inférieures est fixe, et le raccourcissement musculaire entraîne une descente du centre phrénique.
    Un vide se crée dans la cavité thoracique et exerce une pression dans la cavité abdominale.  Le vide est comblé par l'expansion du tissu pulmonaire et l'air inhalé.

    Cette poussée abdominale déclenche, entre autres, une intervention synergique, en partie par réflexe myotatique du muscle transverse.
    Cette descente provoque une augmentation de la pression intra-abdominale.
    Le contenu abdominal et le muscle transverse forment alors un point d’appui fixe au centre phrénique déjà stabilisé par la résistance à l’élongation des fascias vertébraux du médiastin auquel il est suspendu.
    A partir de ce moment là, les points qui étaient mobiles (le centre phrénique et le contenu abdominal) deviennent fixes et les attaches costales du diaphragme s’étirent.
    L’appui du centre phrénique sur le contenu abdominal fait intervenir :

    • Le muscle transverse,
    • Plus ou moins les autres muscles abdominaux (obliques et grands droits),
    • Les muscles du périnée.

     La pression exercée sur le bas de l'abdomen favorise l'accouchement et la défécation.
    Quand le diaphragme se relâche et reprend sa forme de dôme, l'air est repoussé (expiré) et les poumons se contractent.
    Bien que les muscles intercostaux et abdominaux fonctionnent également lors de la respiration, pendant le sommeil, la respiration est essentiellement due aux contractions du diaphragme.

    La convexité de la coupole s’explique :

    • Par l’existence d’une pression intra thoracique négative, qui joue le rôle de la force d’aspiration
    • Par la pression des viscères, et de la paroi abdominale qui le repoussent vers le haut
    • Par la suspension du diaphragme et plus particulièrement du centre phrénique à l’ensemble membraneux, fascia.

     

     

    Le diaphragme, muscle essentiel de la respiration, agrandit le thorax dans ses 3 diamètres.

     

    1-Diamètre vertical :

    En se contractant, il abaisse son centre et ainsi, allonge le diamètre vertical. Il agit alors comme un piston glissant dans un corps de pompe. L’abaissement se trouve limité par la mise en tension des éléments du médiastin auquel il est suspendu, et la présence des viscères et des muscles abdominaux, sur lesquels il s’appuie

     

    2-Diamètre transversal inférieur

    A partir du moment où le diamètre vertical se trouve au maximum de son ouverture, le centre phrénique s’appuie sur la masse abdominale, maintenu par les fibres du médiastin, il devient le point fixe, à partir duquel les fibres musculaires agissent pour élever les côtes. Ainsi le diaphragme agrandit le diamètre transversal du thorax inférieur. Les côtes inférieures se déplacent dans l’espace en un mouvement dit en « anse de panier ».

     3-Diamètre antéro-postérieur

    Par son action sur le sternum, il élève les côtes supérieures, provoquant l’allongement du diamètre antéro-postérieur. Le mouvement est dit « bras de pompe », ou de haut en bas, et d’avant en arrière.

    En fait ces mouvements se font simultanément.

    Les autres actions que celles liée à la respiration :

    Le diaphragme est le grand ouvrier de la respiration, donc de la vie

    • Il délimite le monde de la respiration en haut et celui de la digestion en bas.
    • Il masse sans cesse les organes, favorisant l’absorption de l’oxygène et le dégagement du gaz carbonique.
    • Il permet un contrôle du trac, car son point d’attache frontal correspond au plexus solaire, qui est un centre énergétique important, siège de nos émotions. Travailler au maintien du calme du diaphragme va donc nous permettre du même coup de maîtriser nos émotions et de pouvoir mieux gérer notre trac.
    • Il permet d’abaisser volontairement notre rythme cardiaque en maîtrisant la vitesse de l’inspir et de l’expir et ainsi de maintenir ou de retrouver un calme physique, même dans une situation stressante.
    • Il sépare les chakras du haut et ceux du bas, c’est un muscle qui ne s’arrête jamais, de la naissance à la mort.
    • Il fonctionne seul, mais peut être soumis à la volonté.

     

    Bibliographie:

    Respiration, anatomie et geste respiratoire,  Blandine Calais-Germain 2007
    Bien-être et maternité, Bernadette de Gasquet, 2009
    Anatomie fonctionnelle, Adelbert Kapandji, 2007
    Manuel de Yoga, Roger Clerc, 1998

     
    La respiration
     
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  • Exercices en plein air avec un bâton (dans l'esprit du yoga)

     

    Pratiquer le yoga en plein air avec un bâton Le yoga en plein air est très apprécié par tous ceux qui le pratiquent l'été. Le fait d'être en contact avec tous les éléments de la nature (terre, ciel, eau, air, lumière,...) multiplie les sensations de vitalité, de détente, de bien-être et d'équilibre intérieur. Installés dans notre posture et notre respiration, nous recevons avec davantage de sensibilité les caresses du soleil, du vent ou même parfois de la pluie sur notre peau. Nos pieds et nos mains deviennent plus vivants quand ils épousent le moelleux de l'herbe. Nos narines se grisent des odeurs d'humus, de fleurs ou d'herbes séchées. Notre regard se laisse prendre aux jeux d'ombres et de lumières dans les arbres ou au cache-cache du soleil avec les nuages.  Nos oreilles perçoivent avec bonheur le chahut des oiseaux, le cri joyeux des enfants qui jouent et les bourdonnements de la ville au loin.  

    Expérimenter la pratique du yoga au grand air nous donne à vivre plus intensément le moment présent, nous permet, grâce à la respiration consciente de nous relier directement à l'univers et de nous remplir de son énergie.

    Pratiquer le yoga en plein air avec un bâton

    Pratiquer le yoga en plein air avec un bâtonDonner des cours en extérieur pendant l'été est un si grand plaisir pour moi que j'ai envie de poursuivre l'expérience tout au long de l'année. L'automne nous donnera ses couleurs, ses odeurs et ses bruissements sous nos pieds. L'hiver nous invitera, certes, à nous couvrir, mais après s'être étirés et avoir respiré le grand vent à pleins poumons, c'est heureux que nous prendrons un thé bien chaud tous ensemble. Le printemps nous apportera son nouveau souffle, sa nature vert tendre et ses joyeux pépiements.

    Il est d'ailleurs arrivé que des personnes me disent ne pas désirer pratiquer le yoga pour la simple raison qu'elles ne veulent pas être enfermées dans une salle. C'est alors dommage de se priver de tous les bienfaits de cette discipline. 

    Si en été nous pouvons pratiquer pieds nus, peu vêtus et nous allonger sur le gazon,  pendant les autres saisons c'est chaussés et en tenue chaude mais confortable que nous pourrons continuer. Les mouvements et postures se réaliseront principalement debout, privilégiant ainsi l'ancrage à la terre. Nous aurons également l'occasion de nous ouvrir plus amplement grâce à l’utilisation du bâton.

    sarcastic Mais d'où vient cette idée?

    Pratiquer le yoga en plein air avec un bâton  Lors de mon séjour au Village des Pruniers, j'ai eu l'occasion de pratiquer le qi gong avec un long bâton de bambou. Les exercices avaient lieu à sept heure du matin, entre la méditation et le petit-déjeuner, avec une température fraîche.  J'appréciais beaucoup ce moment convivial, qui me réchauffait, me dynamisait et me faisait commencer la journée en pleine forme et dans la joie. Tout en douceur, nous commencions par des exercices simples d'étirement pour aller vers des mouvements plus dynamiques et plus complexes, toujours en harmonie avec le souffle. 

    L'année suivante, suite à cette belle expérience, je me suis inscrite à un cours de qi gong (sans bâton) en salle. Je n'ai pas retrouvé les sensations de plénitude que j'ai à la fin d'une séance de yoga, ni celles que j'ai découvert avec le qi gong avec bâton. J'ai rapidement su qu'il me manquait ce temps d'étirement tenu sur la durée, dans l'immobilité et dans la présence au souffle, le tout ramenant immanquablement au silence intérieur.

    Pratiquer le yoga en plein air avec un bâtonPar ailleurs, je pratique la marche nordique depuis 5 ans. Nous utilisons les bâtons en début de séance pour faire des exercices d'échauffement et en fin de séance pour s'étirer. Pendant la marche, nous pouvons également les utiliser pour faire des renforcements musculaires. Ainsi, alliant tous les mouvements et postures que j'ai à ma disposition (yoga, qi gong et mPratiquer le yoga en plein air avec un bâtonarche nordique) je pratique maintenant en plein air les postures de yoga avec un bâton de bambou. Si la température est fraîche, le bâton permet dans un premier temps de travailler en dynamique avec des mouvements amples qui réchauffent rapidement le corps. Ensuite, viennent les postures dans l'immobilité avec davantage de concentration sur le souffle.

     

    Pratiquer le yoga en plein air avec un bâton

    Les puristes seront peut-être surpris mais je ressens malgré tout le yoga comme un état d'être, que ce soit avec un bâton ou non, et que ce qui prime est la conscience de ce qui est en train de se vivre. On peut être en état de yoga dans tous les moments de sa vie....Faire la vaisselle dans un esprit de yoga par exemple. La pratique physique permet en plus de faire circuler l'énergie, de découvrir des sensations, d'amener un état de calme que nous aurons ensuite envie de garder ou que nous appellerons quelque soit les situations vécues. A chaque instant il est possible de se relier à la source en se focalisant sur son souffle jusque dans ses cellules et ressentir les vibrations d'une profonde joie nous faisant nous sentir UN avec l'univers. 

    L'avantage du bâton est qu'il aide à s'ouvrir davantage, permet un meilleur alignement et offre une nouvelle palette de mouvements enchaînés et de postures pouvant se combiner à l'infini... et qui compense également les postures qui ne se réaliseront au sol.

    Pratiquer le yoga en plein air avec un bâtonPratiquer avec un bâton en intérieur est possible à condition d'avoir l'espace nécessaire. Mais au regard de tout ce qui vient d'être dit, sauf lorsque la pluie ou la tempête l'en empêche, c'est dehors, au grand air, dans un parc, un jardin, à la plage que la pratique aura ses bénéfices amplifiés.

    Le bambou est léger, agréable au toucher. On peut le couper selon la taille désirée. On en trouve en jardinerie ou dans la nature.

    Des séances sont régulièrement proposées mais je suis également disponible à ces moments là pour des groupes.

     

    Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
       Matin et      midi    Après-midi et soir

    Journée

    (Horaires mobiles)

    Midi et Début après-midi      Après-midi     Matin et après-midi

        Après-midi   

     

     

    Vous inscrire suffisamment tôt évite l'annulation des séances (minimum 5 personnes pour Dunkerque)

     Les inscriptions se font ci-dessous en commentaire ou au 06 74 23 29 74

      La séance d'environ 1h/1h15 est de 5 euros

     

    glassesMétéo

     

    Exercices en plein air avec un bâton (dans l'esprit du yoga)

     

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