• http://i1.wp.com/www.internetvibes.net/wp-content/uploads/2014/01/4226156735-493aa2f7e48610741befc4a8b4f77b74.jpeg?resize=600,404


    Nous avions vu comment soigner naturellement la douleur aux cervicales, voyons maintenant comment l’éviter grâce à une séance de yoga.

    Anatomie d’une douleur aux cervicales

    Lorsqu’une douleur commence à se faire sentir, qu’elle soit sourde ou intense, il est déjà trop tard. En effet, quand la douleur aux cervicales intervient, ça veut dire que vos muscles, vos ligaments et/ou vos tendons ont tiré sur la corde autant qu’ils le pouvaient pour tenir le coup. Si on prend comme exemple les body-builders, on le voit commencer à prendre l’haltère trop lourde, il ramène l’haltère au niveau de ses épaules… ouf c’est lourd mais le mouvement n’est pas fini. Il cherche toute sa force et il jette l’haltère au dessus de sa tête. Il la tient à bout de bras. Quand on est spectateur de ce genre d’épreuve sportive, on voit le corps qui galère, qui souffre… ça se voit même sur le visage de l’athlète. En principe, il lâche rapidement l’haltère. Imaginons maintenant qu’il ne la lâche pas et qu’il continue de tenir cet haltère trop lourd à bout de bras… Au bout d’un moment, son corps va lâcher en devenant douloureux, très douloureux…

    Si on revient maintenant à nos moutons, le bodybuilder qui tient une posture inadéquate, c’est vous mal assis sur votre chaise, pliant sous le stress, fatigant nerveusement depuis 1, 2, 3, 15 jours, 1 mois, 1 année. Le corps tient le temps qu’il faut mais si vous ne lâchez pas au bon moment, il trouvera le moyen de vous faire lâcher. Et son moyen de prédilection c’est la douleur. Le mieux, c’est encore de ne pas en arriver là.

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    Laissez respirer vos cervicales

    Laisser respirer ses cervicales dans notre cas, c’est permettre aux muscles, tendons et ligaments qui la composent de faire un break et de lâcher du leste. Et ça, ça se fait grâce à des étirements des épaules, des bras, des mains et du cou. Je vous propose donc une vidéo que j’ai trouvé sur youtube qui détaille toutes les postures à faire pour délier le haut du dos et les cervicales. C’est vraiment très complet et bien expliqué donc à la portée de tous, c’est ça qui m’a plu dans cette vidéo. Et en 10min vous avez fait le tour! 10min pour ses cervicales c’est pas un investissement temps trop énorme.

     

    Comment tirer le maximum de cette séance de yoga spéciale cervicales

    Si vous travaillez devant un ordinateur (ou si votre posture est relativement statique), vous avez certainement dû vous rendre compte que les muscles se nouent ultra-rapidement. Il va suffire d’un peu de stress pour bien cadenasser le tout et le soir vous aurez du mal à tourner la tête. Pour éviter ça, essayez de faire un ou 2 des étirements proposés à chacune de vos pauses. Le soir en rentrant, faites la série complète.

    http://yogadork.com/wp-content/uploads/2013/01/elvis-presley-yoga-movie2.jpg
    La différence entre étirer et assouplir

    Il y a toujours 2 manières de voir les choses: soit vous étirez et ainsi vous remettez à 0 les muscles du dos, des épaules et des cervicales à la fin d’une journée (travail relativement superficiel) soit vous assouplissez de manière plus durable votre organisme. Dans le 1er cas, 1 ou 2 étirements tenus 10 secondes devraient être suffisant pour vous remettre à 0. Maintenant, il faut que vous soyez conscient que si vous arrêtez un jour de faire les étirements, les muscles vont se renouer directement. Effectivement, c’est rapide et ça fait du bien mais seulement sur le court terme.

    Au contraire, si c’est l’assouplissement qui vous intéresse, ça va vous prendre un peu plus que 10min. On prend toujours la même séquence mais on va faire chaque étirement 3 fois. Le but du jeu c’est de tenir la posture au minimum 1min30 et donc réitérer 3 fois. Si la première fois vous n’arrivez pas à 1min30, c’est que vous y allez un peu trop fort dans l’étirement. Étirez moins mais gardez la posture, recommencez en étirant un tout petit peu plus… En procédant sur la durée et non sur l’amplitude de l’étirement, vous allez atteindre le muscle en profondeur et le dénouer de l’intérieur.

    Si dans le cas de l’étirement rapide il est recommandé d’effectuer la séquence tous les jours même le weekend, pour l’assouplissement en revanche, 1 à 2 fois par semaine suffisent amplement. Si vous avez régulièrement des problèmes de torticolis, je ne saurais trop vous encouragez à mettre ces séquences dans votre quotidien. La seule règle à suivre c’est de ne jamais avoir mal. On doit sentir l’étirement mais il ne doit jamais être douloureux.

    Prévenir la douleur aux cervicales

     

     
     
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  • Être en yoga

     

       Qu’est-ce que le yoga ?

     Le yoga est une approche corporelle originale. Il se distingue de beaucoup d’autres en ce sens qu’il fait intervenir l’acte d’être conscient. Bouger un bras, une jambe ou toute autre partie du corps en sentant consciemment le bras ou la jambe en mouvement, c’est quelque chose que nous ne faisons pour ainsi dire jamais dans la vie de tous les jours, que ce soit sur notre lieu de travail ou pendant nos moments de loisir.

     En yoga, sentir le bras tandis que je le lève est bien différent du geste mécanique et inconscient que nous effectuons habituellement, par exemple en attrapant un livre sur une étagère située en hauteur.

     Pendant la pratique de yoga, nous allons donc réinvestir notre corps, c’est-à-dire contacter une palette de sensations dont la richesse nous est bien souvent inconnue. L’écoute de ces sensations va rendre notre corps bien plus vivant, sensations qui restent ordinairement enfouies dans une vague opacité corporelle plus ou moins inconsciente.

      Faire connaissance avec le corps tel qu’il est

     En demandant au corps de s’installer dans certaines postures (asanas), nous allons découvrir des régions qui s’étirent facilement et d’autres moins, des tensions ici et là, parfois des blocages. Nous allons apprendre à respecter notre corps tel qu’il est. Nous ne le forcerons pas pour le conformer à une image mentale idéale. Nous allons l’accueillir.

     Chaque organisme est unique et ne peut être comparé à aucun autre. Pas de compétition, ni avec soi ni avec autrui. Peu à peu, nous allons connaître de mieux en mieux notre corporalité, les zones nouées et celles qui sont plus fluides et nous allons apprendre à travailler avec elles, non contre elles. Le yoga va nous aider à dissoudre les dissonances sans violence arbitraire et retrouver nos rythmes énergétiques naturels.

    La respiration, clé du Yoga

     L’outil majeur de notre pratique, c’est la respiration. Nous allons la suivre dans le mouvement et dans l’immobilité. D’un bout à l’autre de la séance, les postures vont se relier les unes aux autres sur ce fil de la respiration qui va nous renseigner sur la qualité de notre énergie mentale et physique : est-elle douce ou dure, calme ou agitée, régulière ou saccadée, superficielle ou profonde, etc. ?  Respiration et  qualité de l’énergie vont ensemble,  main dans la main.

     Mais l’état de notre respiration reflète aussi celui de notre mental. L’inquiétude, la colère, le ressentiment et tout autre état d’esprit modifient les modalités respiratoires. Les anciens yogis avaient remarqué que calmer la respiration, la ralentir un peu, l’approfondir, avait le pouvoir d’apaiser l’agitation mentale et d’augmenter l’énergie en la ramenant à l’intérieur du corps, corrigeant ainsi l’habituelle dispersion des énergies à l’extérieur de nous-mêmes.

      La respiration dans le mouvement

     A certains moments, les postures sont pratiquées en mouvement. Nous allons utiliser la respiration en Ujjayi, qui s’acquiert en quelques séances. Respiration ralentie, de gorge, qui permet au pratiquant de focaliser son attention en produisant une énergie calme. L’esprit s’apaise par le simple fait de ramener l’attention sur le fil respiratoire, d’une posture à l’autre, en passant, là encore, d’une respiration inconsciente à une respiration consciente.

     L’acte de respirer consciemment va également connecter le mental au corps, car le flux respiratoire est aussi une sensation. Ainsi, nous allons sentir plus précisément si la posture est trop rigide ou trop relâchée, et, intuitivement, trouver le tonus juste en tenant compte de notre niveau d’énergie du moment, qui change d’un instant à l’autre.

      La respiration dans l’immobilité

     A d’autres moments, les postures sont pratiquées dans l’immobilité. La respiration va alors s’approfondir et les fruits de la posture vont s’en trouver multipliés. Le statique nous donne accès à des régions plus profondes du corps et à une sensorialité encore plus fine.

     La posture assise en fin de séance sera aussi l’occasion de pratiquer la respiration yogique (pranayama) en apprenant à nous servir de techniques respiratoires mises au point par les yogis de l’antiquité. On pourrait appeler cela : l’art de bien respirer. Ces quelques techniques sont très efficaces pour l’homme moderne.

     L’un des effets les plus indiqués du pranayama, c’est d’augmenter le pouvoir de concentration. Si dans le mouvement, des pensées peuvent absorber, de temps en temps, l’attention du pratiquant, cela devient plus difficile durant les exercices respiratoires yogiques. Le contrôle du mental se développe naturellement par la conduite respiratoire volontaire à l’aide du comptage et de rythmes choisis.

      Yoga et action

     L’on peut tout de suite voir l’intérêt d’une concentration améliorée pour l’homme moderne, exposé au stress qui résulte de la multiplicité des tâches qu’il doit accomplir, dans le courant de ses activités professionnelles, dans un temps qui se rétrécit de plus en plus. Le stress consiste à être ici tout en voulant être déjà là-bas. L’attention devient alors superficielle et fragmentaire.

     Le yoga va avoir pour effet de ramener la vigilance dans le moment présent, sans pour autant faire oublier les choses à faire, bien au contraire. Mais l’efficacité d’une action augmente en proportion de l’attention calme qu’on lui accorde. C’est quand l’esprit est agité et tendu que surgit la distraction, que l’on oublie de penser à telle ou telle chose, que s’introduisent des erreurs et des confusions. Il n’est pas d’activité humaine qui ne profite  de l’efficacité d’une concentration accrue à ce qui se passe dans l’instant. Les effets de la séance hebdomadaire de yoga vont peu à peu se diffuser dans la vie quotidienne.

    Yoga et méditation

     Un autre effet intéressant de la pratique respiratoire contrôlée est de nous introduire à l’une des plus célèbres applications du yoga : la méditation.

     La méditation est traitée de beaucoup de manières différentes. On pense souvent que la méditation nous éloigne de la réalité alors que, selon nous, elle devrait nous aider à l’appréhender  de façon plus objective, en nous aidant à voir comment nos mécanismes mentaux déforment les événements, travestissent la vérité des faits et induisent des problèmes fictifs dans nos rapports à autrui.

     Ainsi envisagée, la méditation devient un moyen de discerner ce qui appartient à la perception de ce qui résulte de nos conditionnements personnels. Et de revenir à la réalité.

     A la fin de chaque séance, un temps de recueillement sera réservé à cette approche méditative.

      Yoga et relation

     Il n’est pas difficile de deviner qu’une personne détendue et centrée grâce à la pratique assidue du Yoga, entretiendra des relations plus fluides et mieux adaptées avec son entourage. Quand on se sent bien avec soi-même, on se sent forcément mieux avec les autres. Le bien-être est très communicatif. La qualité de l’action en commun s’en ressent inévitablement.

     Le yoga développe le respect envers soi-même, ses sensations corporelles, ses émotions du moment, ses propres schémas conceptuels. Et c’est ce respect de tout ce que nous sommes qui engendre un changement, une transformation, non le rejet de soi ni le conflit. Accepter ce que nous sommes nous place dans une position de liberté à partir de laquelle un changement peut s’opérer. Et ce respect inconditionnel de soi entraîne le respect et l’écoute de l’autre. Car, sans respect, il ne peut y avoir d’écoute.

    Yoga et connaissance de soi

    La connaissance de soi intéresse de plus en plus de nos contemporains. Nous pensons qu’une connaissance de soi digne de ce nom doit nous rendre encore plus efficace sur le plan pratique. De mon point de vue, elle doit nous aider à réintroduire plus d’être dans notre vie journalière et de confiance  en nous-mêmes et en la vie, telle qu’elle est maintenant.

     Être davantage, cela veut sans doute dire aussi plus d’authenticité dans nos rapports à autrui, en ne nous limitant pas à nos identités fonctionnelles et préfabriquées, en cherchant à aller au-delà de nos fonctionnements « robotisés », pour découvrir une relation plus vivante avec nous-mêmes, notre travail et notre environnement.

     Le yoga n’est pas une religion. Il respecte l’identité, les idées et les croyances de chacun sans distinction.

     La philosophie du yoga que nous enseignons, dont nous avons essayé de donner un aperçu dans cette présentation, qui s’inspire des enseignements de Patanjali et de l’approche védantique, sans s’y limiter, va complètement dans ce sens.

     S’il fallait résumer en quelques mots la philosophie du Yoga, nous dirions que c’est l’art de respecter et d’écouter ce qui est.

     

    Richard et Véronique Mondet

    http://etreyoga.free.fr/textes/presentation.html

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  • http://2.bp.blogspot.com/-6f1t1CxBw3c/UBj_Ow8xV1I/AAAAAAAADZE/_JwgjpLL56c/s1600/DSCF2225.JPG

    La méditation de ce matin s'est arrêtée trop tôt. Je donne cours et il me faut regarder l'heure. Je la démarrerai plus tôt la prochaine fois. Élévation, plénitude, bonheur,... ça donne le gout d'y revenir, de s'y consacrer. C'était la méditation de l'expansivité. Nous avons respiré dans les six facettes du corps en laissant chaque partie s'étaler, se déployer, s'ouvrir dans l'espace: dessous, gauche, droite, derrière, devant, au dessus. La pratique juste avant s'était naturellement adaptée aux conditions. Il faisait froid, alors échauffer toutes les articulations, des orteils jusqu'au cou. Mouvements et respiration fluides. Puis les postures. Immobilité habitée par le souffle ami. Être sur le tapis régulièrement à la maison fait que je n'écris plus beaucoup les séances que je donne. Nous partons en voyage sans connaître le chemin, ni le but. Sentiment délicieux de découverte et de surprises. Ça s'étire, s'enroule, s'ouvre, se tord, s'incline d'un côté et de l'autre. La force des pieds, des poignets, du souffle.  Une danse intérieure qui reflète sa vivance.  Magique et jubilatoire. Quand tout est délié, attendri, vibrant, alors s'asseoir sans effort. Ça se dépose et se grandit. Stabilité et ouverture. Toucher les étoiles. Cadeau sans emballage. Sourires complices.

    Sur le retour, la radio dans la voiture diffuse cette chanson. Retour à l'ancrage! smile

    Puisque j'en suis aux grands bonheurs, ce mail d'une élève:

    "Bonsoir Marie! je te demande de bien vouloir excuser mon silence et mon absence des cours.....je suis partie depuis 1mois et demi ! Je te demande de me pardonner de n'avoir pu venir te dire au revoir.....le déménagement a été plus "prenant" que prévu et le temps m'a manqué hélas! cela a été très très fatigant, physiquement et moralement...tes cours me manquent énormément! Je veux te dire combien j'ai apprécié de t'avoir rencontré, le bien-être que tes cours m'ont apporté.....les adhérentes ont de la chance de t'avoir!!!Je te souhaite de continuer encore longtemps! Encore MERCI pour tout! Avec toute mon amitié,bises.   M."

    Merci la vie!

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    1 commentaire
  • Le thème de l'acceptation est essentiel et bien souvent totalement incompris. Accepter ce qui est, c’est « dire un grand oui » à la vie, telle qu’elle est, c'est-à-dire, telle qu’elle se présente à vous. Cela ne veut pas dire ne rien faire. Mais pour agir, encore faut-il accepter une situation et ensuite poser les actes appropriés. N’agissez pas sous le  coup des émotions : si possible, laissez-les retomber avant d’agir. Cultivez cette attitude d’ouverture à la vie sous toutes ses formes. Tant que vous êtes dans le refus, vous ne pouvez rien faire, seulement vous nourrir de frustration, de colère…

    Tous les évènements de notre vie sont là pour dénouer nos blocages, nettoyer ce qui nous entrave et nous faire avancer sur notre chemin.

     

    Texte pris dans l'Almaniak du yoga

     

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  • Ce matin, 30 °!

    Profitons-en, quittons les murs,

    Savourons l'instant!

     

    Dans le parc de la salle Georges Hardy,

    Maître coq fait les 100 pas.

     

    En me couchant au sol, de dessous les buissons: une odeur...

    Des images de mon enfance me sont subitement revenues,

    C'était l'odeur du poulailler! 

    A chacun sa madeleine smile

     

    Nous avons bien fait d'en profiter, le ciel s'est déjà recouvert

     

     

    (Au cas où l'allusion au titre ne vous dis rien voyez ici)

     

     

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