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Par Samtosha le 29 Février 2016 à 13:33
Dans la philosophie du yoga, il est un mot très important: Satya qui veut dire vérité.
Marc Vella dans son dernier livre nous parle des médias qui aiment parler des terroristes et de leurs exactions, qui disent faire leur travail car pour eux c'est de l'audimat assuré.
Contrairement aux idées reçues, les talibans ne sont pas que musulmans, noirs ou arabes. Je le redis, le taliban est partout et, pour commencer, il est en nous-mêmes. Entendons-le bien, la plupart des Arabes ne veulent pas islamiser la terre entière. La plupart des Arabes sont conscients de la valeur de la différence et s’émerveillent de l’incroyable diversité humaine. Comme la très grande majorité des êtres humains, les Arabes veulent seulement la paix, la joie, l’amour…
Attention aux discours discriminatoires qui jugent et condamnent. Ces discours crucifient le monde, il faut surtout ne pas les croire et il faut encore moins les colporter. Sans aucun doute, il y a des muezzins qui hurlent comme des loups affamés appelant la meute sur le monde, mais il y a aussi des muezzins qui chantent à faire frémir d’amour les étoiles. J’en ai entendu beaucoup durant mes errances de pianiste nomade. Lorsque j’ai entendu les seconds, mon âme pleurait d’extase.
Nous oublions, nous Occidentaux, nos intégristes juifs et chrétiens s’autoproclamant peuple élu, mordant l’âme des hommes et brûlant le monde…Il n’y a pas si longtemps, ils faisaient des ravages dont nous gardons encore les stigmates. Aujourd’hui encore, certains des ces extrémistes dressent le poil et grognent en montrant des dents…
N’ayons pas peur. Quoi qu’il se dise, se fasse, se passe, portons sans cesse dans nos cœurs la résurrection du monde.
Marc Vella dans "La Clé d'être" p 197
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Par Samtosha le 21 Février 2016 à 19:40
Je marche sur la Terre au milieu de cette vie trépidante
Tout le monde semble vouloir courir pour atteindre un but imaginaire
Pas le temps d'écouter
Pas le temps de rêver
Pas le temps de sourire
Pas le temps d'accueillir
Le tourbillon s'accélère et nous nous laissons emporter par le temps
Alors je m'arrête
Je souffle
Je respire
L'air emplit mes poumons de cette Vie qui coule en douceur
des étoiles jusqu'à mon cœur
Immobile
J'écoute
J'accueille
J'observe
Je ressens
Je prends le temps et le temps disparaît
Hors du temps me voilà dans l'unique instant
L'éternel présent que la vie m'offre à chaque instant
La paix m'envahit et la douceur me submerge
La fenêtre s'ouvre et l'Amour s'engouffre comme
une rafale de vent cosmique
Et je vois tous ces cœurs qui courent, prêts a s'ouvrir
Ici, source de ce texte où vous pourrez découvrir d'autres poèmes et textes sur le moment présent
Si vous êtes amoureux de la marche, de la nature, des mots, de la lenteur et du silence, vous pouvez vous offrir ou offrir ce livre.
La marche comme le yoga est une histoire de temps,
ou plutôt de hors du temps
Florence et Sylvie n'ont pas voulu suivre les conseils des "Guides du pèlerin", le but n'étant pas de se dépasser.Extrait page 42-43:
Accepter de ne pas s'entraîner implique d'accorder au chemin le temps nécessaire à l'accoutumance du corps. La marche mettra de l'ordre progressivement. Pour marcher cinq mois, sept ou huit heures par jour, il faut écouter sa fatigue et soigner ses blessures, trouver un équilibre entre l'effort et le repos.
Répétée quotidiennement, la marche deviendra peut-être aussi banale que de se rendre au travail, faire sa vaisselle, ou démarrer sa voiture. Il n'y a rien à réussir, rien à rater. Il n'y a rien d'autre à faire que marcher et observer ce que la marche fait de nous. Il n'y aura pas de bon ou de mauvais résultat. Pas de bon ou mauvais pèlerin. Juste une expérience à vivre. Si je pouvais aller au bout, ce ne serait pas une réussite, ce serait un cadeau! Et si quelque mauvaise conscience d'avoir abandonné le terrain de la vie quotidienne me tirait par le tendon d'Achille pour me ramener à la maison, ce ne serait pas un échec. Il y a d'autres façon de pérégriner qui n'exigent pas de bonne chevilles. "Si tu n'es pas de bon pied pour le voyage, choisis le chemin qui mène à l'intérieur de toi-même. Il transforme un grain de poussière en magnificience dorée" dit un proverbe soufi.
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Par Samtosha le 5 Mai 2015 à 22:58
"Le Feu de Vérité" bientôt en entier sur le blog du Centre de Yoga de l'Aube) Nous mettons progressivement en ligne cet ouvrage qui est épuisé. Il s'agit d'une compilation des conférences que Swami Devanath Saraswati a donné dans divers lieux de février 1985 à mai 1988. C'est un livre très intéressant pour tous ceux qui veulent comprendre les pièges et les faux-semblants d'un travail sur soi. " Etre sensible, c'est avoir le courage de la lucidité, qui ne transforme rien et ne s'approprie rien. Cela n'a rien à voir avec l'indifférence ou alors il s'agit de la parfaite Indifférence !La sensibilité est une puissance qui a la qualité de l'immobilité, la force de l'Amour. L'amour que nous connaissons est émotif, passionnel. La sensibilité dont il est question ici est l'Amour vrai, qui n'a pas de préférence, pas de volonté... Un être sensible n'a pas de filtre, aucun masque. Sa perception de la réalité est brute, directe. Il est la Réalité, il la reflète parfaitement. La sensibilité est l'authenticité, le Feu de Vérité. " INTRODUCTION La vie quotidienne est le lieu d'expression de l'homme, et ses moments de gloire ne peuvent retenir qu'une infime parcelle de sa vie. L'homme est son quotidien. Aussi devrait-on s'y pencher avec amour et attention. Chaque geste, chaque pensée, chaque action renferme en lui-même un monde de découvertes. Si l'on admet que le seul propos du Yoga est la Connaissance de Soi, il faut aussi reconnaître que cette connaissance doit exister dans toutes les manifestations de l'être.
Depuis la façon dont on aborde un jour nouveau, puis tout ce jour, on parle, mange, travaille, rencontre, s'isole, dans chacun de nos actes actifs ou passifs, il y a matière à se comprendre, prendre conscience de ses limites, de ses peurs, de ses envies et de ses désirs, de ses jalousies et de ses ambitions, de ses attractions et de ses répulsions.L'intention d'apprendre, d'apprendre de soi, doit nous travailler sans relâche, pour nous permettre d'observer sans faiblesse et sans compromis toute la complexité humaine. Il nous faut comprendre dès le début qu'il n'y pas à vouloir changer quoi que ce soit à ce qui est vu, perçu, sous peine de briser nos chances d'apprentissage.
En effet, tout projet d'amélioration de soi ne peut qu'engendrer une image idyllique et plate de soi qui n'a rien à voir avec soi. Là est toute la difficulté : comment voir ce qui est, sans le changer en ce qui devrait être et se briser à tout jamais la capacité de connaître la réalitéLES CHAPITRES EN LIGNE(Cliquer sur les titres en bleu pour lire les chapitres en entier)" L’Ordre ne peut naître que de l’intérêt que l’on va porter au désordre. Mais cet intérêt doit être d'une telle intensité que l’on pénètre au sein du désordre intérieur. Tous les événements que nous vivons, les actes manqués, les oublis, les maladresses, les conflits intérieurs et extérieurs, sont les expressions d’un décalage dans la personnalité. Ainsi, toute situation de désordre devient extraordinairement expressive. Chacun d’entre nous a son lieu de désordre, qui est aussi le lieu privilégié du travail spirituel."" Si l’envie de trouver la vraie communion est absolument présente en nous, nous apprenons de chacune de nos relations. Ce qui importe, ce n’est pas de changer l’autre mais de se voir en train de renforcer son propre moi. Nous devons d’abord constater qu'il nous isole, qu’il nous empêche d’établir une relation vraie. Ensuite, avec la force de l’amour, nous arrivons à réajuster notre mode de relation, nous cessons d’alimenter le mécanisme de l’ego. Nous commençons progressivement à vivre une qualité de relation qui se rapproche de la communion. Communion veut dire rencontre avec quelqu’un qui est étranger, différent. On aime l’autre pour ce qu’il est et non pour ce qu’il nous apporte."" Le plaisir est ce que l’homme tire pour lui-même de l’objet d’expérimentation. C’est un procédé totalement attaché à l’ego, qui entre en relation avec le monde et la vie par l’intermédiaire des sens et de la pensée, pour extraire de ce contact ce qui l’intéresse et l’avantage. Le plaisir est donc l’intérêt que la personne trouve dans l’objet, mais qui n’existe pas en tant que tel dans l’objet lui-même. Il n’existe que dans l’esprit de l’homme. Cet homme ne rencontre jamais la réalité, car son contact avec le monde est toujours conditionné par la recherche égocentrique du plaisir."" Le besoin tire les ficelles des désirs et des plaisirs, sans que nous en soyons conscients."" Le mental aborde le mouvement de la vie avec son histoire, ses souvenirs d'expériences positives et négatives, son savoir qui est ancien. Tout cela est figé, aussi bien l'histoire que le savoir, que l'expérience. Tout cela est mort. Nous ne pouvons pas rencontrer la vie, nous ne rencontrons que nous-même."" Vous êtes-vous demandé s'il existe une peur en soi ? Il y a toujours peur « de quelque chose » ou « de quelqu'un ». C'est la relation de l'esprit à l'événement ou à la personne qui engendre la peur. Un autre individu, dans la même situation, ne réagira pas forcément de la même façon. C'est dire que la peur n'a pas d'existence en soi. Elle n'existe qu'en relation avec la pensée. Il est donc plus utile de s'interroger sur le fonctionnement de son mental que sur la peur, qui n'en est qu'un mode d'expression"
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