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  • Les saisons plus fraîches arrivent tout doucement. Préparons-nous.

    Prenez une posture confortable avec le dos et la nuque bien droite.

    Placez les mains de chaque côté de la nuque, avec les doigts qui se touchent et les pouces qui reposent sur les épaules en gardant les coudes bien écartés.

    Expirez lentement par le nez, en rapprochant les coudes l'un de l'autre, jusqu'à ce qu'ils se touchent en fin d'expiration.

    Pendant que vous retenez votre souffle poumons vides, vous maintenez les coudes fermement serrés en rentrant le ventre.

    Inspirez lentement par le nez en écartant au maximum les coudes. Pendant que vous gardez vos poumons pleins, gardez les deux coudes bien écartés.

    Gardez le dos bien redressé sans cambrer les reins.

    Répétez 5 à 10 fois cet enchaînement avec le rythme respiratoire suivant:

    Inspiration: 4 secondes

    Rétention à plein: 3 à 4 secondes, en restant très détendu

    Expiration: 6 à 8 secondes

    Rétention à vide: 3 à 4 secondes en restant très détendu

     

    Bienfaits: Grâce aux mouvements de fermeture et d'ouverture de la cage thoracique et aux temps de rétention du souffle, cet exercice rééduque le fonctionnement des muscles respiratoires. Il assouplit le tissus pulmonaire, redonne de l'élasticité aux alvéoles et aux bronchioles et assure la régulation de nerf pneumogastrique.

    Attention: en cas de dilatation anormale des alvéoles pulmonaires et des bronches, ne tenir la rétention à plein que seulement pendant une seconde.

     

    Vous pouvez rallonger cette pratique dans les autres postures. Le mouvement se fera dans l'expiration.

    Dans la torsion, concentration sur la torsion du dos.

    Dans la flexion latérale, concentration sur le poumon qui s'ouvre.

    Dans l'étirement les bras en l'air, concentration sur l'allongement du dos et des bras.

     

    Document inspiré du livre "Prévenir et guérir par le yoga"

    Rééduquer sa respiration
     
    Rééduquer sa respiration
     
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    Rééduquer sa respiration
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  • Généralités sur le pranayama - Respiration Kapalabhati

    Le pranayama, partie intégrante du hatha yoga, recouvre des exercices de yoga qui utilisent la science de la respiration.

    Lire absolument ces 2 articles:

    - Article 1

    - Article 2

     

     

    Généralités sur le pranayama - Respiration Kapalabhati

    Vishnu Mudra pour pratiquer Anuloma Viloma (ou Nadi Shodhana) avec la main droite

    Poser la main gauche sur votre genou avec Jnana Mudra

     

    Kapalabhati procure une grande sensation de bien-être, nous ancre dans l’instant présent et nous redonne les idées claires. Pratiquée plus longuement et régulièrement, notamment avec la pratique préalable de posture, cette respiration amène naturellement le mental dans un état méditatif : vous ne cherchez rien, vous ne pensez à rien, vous êtes bien. Cette respiration alimente tout particulièrement le cerveau, c’est une pratique intéressante en période de forte activité mentale, un bon moyen pour recharger les batteries.

     

    Kapalabhati

    « Effectuez expiration et inspiration rapidement comme le soufflet (d’un forgeron). Cela s’appelle kapalbhati, et cela détruit tous les désordres des mucus. » Verset 35, Chapitre 2 de la Hatha Yoga Pradipika.

    Kapalbhati est à la fois un pranayama dynamisant et un shatkarma ou nettoyage puisque c'est la technique de purification des lobes frontaux du cerveau. Cette pratique augmente la vitalité et permet en même temps d'installer une grande tranquillité mentale. La vitalité et le calme sont les deux qualités indispensables pour aborder la méditation et pénétrer dans des sphères plus profondes à l'intérieur de soi.

    Kapalbhati inverse complètement ce processus respiratoire. Lorsque nous respirons normalement, l’inspiration est active et l’expiration passive.  Dans la pratique de kapalbhati, le pratiquant est amené à expirer vigoureusement et volontairement alors qu'il doit laisser l’inspiration se produire de façon naturelle. Ce changement physiologique est e fait une véritable révolution : notre conscience doit pénétrer dans les couches les plus primitives de notre cerveau, là où est normalement géré le mécanisme inconscient et instinctif de la respiration.


     La pratique de base

    Le Yoga Satyananda rend kapalbhati abordable à tout public grâce à une mise en place méthodique et détendue, et cette pratique de pranayama est considérée comme essentielle.

    Il s’agit d’expirer rapidement par les deux narines en contractant vigoureusement les muscles abdominaux. Puis l’abdomen se relâche, ce qui provoque une inspiration automatique. Cela correspond à la description traditionnelle qui compare cette respiration au pompage d’un soufflet : en le fermant, on expulse l’air ; en l’ouvrant, l’air est aspiré en raison de l’effet de vide.

    Il est important de bien distinguer kapalbhati de bhastrika qui est aussi appelé respiration du soufflet. Bhastrika amplifie de façon volontaire les deux phases respiratoires, alors que kapalbhati n’utilise que l’expiration forcée, l’inspiration étant un retour au volume de base.

    Le pratiquant est invité dans un premier temps à répéter plusieurs cycles courts en comptant 10 respirations pour commencer. Puis le nombre peut augmenter graduellement de 10 à 20, 25, 30 à chaque cycle. Chaque cycle court se termine par une ou plusieurs respirations profondes et un temps d’écoute, l’attention restant focalisée derrière le front. Avec l’habitude, le contrôle sur les muscles du ventre s’affine. Il faut pratiquer régulièrement et progressivement de façon à avoir l’impression de pouvoir prolonger sans fin cet exercice, sans jamais générer de fatigue ni créer des tensions ou de l’essoufflement.

    Lorsqu'il est aisé de faire 30 expirations forcées sans aucune tension, on peut ajouter à la fin d’un cycle une rétention poumons pleins, en restant le temps que l’on est confortable et en étant attentif à la région frontale du cerveau. Cette rétention peut ensuite être associée à jalandhara bandha et moola bandha si ces verrouillages de la gorge et du périnée sont bien maîtrisés.

    Les effets

    On peut considérer que kapalbhati a quatre effets majeurs.

    - Il augmente la vitalité en agissant sur manipura chakra par des contractions répétées de la région abdominale. Il pousse également vers le haut l’énergie samana, le souffle de concentration. A chaque expiration forcée, un flux d’énergie part du ventre et celui-ci se trouve propulsé vers les lobes frontaux par le mouvement ascendant du diaphragme. C’est pourquoi cet exercice porte le nom de « respiration qui rend le crâne brillant ».

    - Ce pranayama élimine le mucus des poumons (tout comme bhastrika) et il est donc recommandé pour les personnes souffrant d’asthme, de bronchite chronique ou d’emphysème.

    - Il a une action de purification des nadis ida et pingala en travaillant sur la région frontale, là où existe un carrefour important de nadis.

    - Cette pratique ralentit les dispersions mentales, calme l’action des vrittis, les fluctuations du mental. C’est donc une très bonne préparation à la méditation.

    Variantes possibles

    - Une variante de kapalbhati est décrite dans la Gerandha Samhita. Le kapalbhati ne fait plus par les deux narines mais on adopte le même processus que dans nadi shodhana (inspiration à gauche - expiration à droite - inspiration à droite - expiration à gauche), en gardant toujours l’expiration forcée et l’inspiration naturelle.

    - Une autre façon de pratiquer utilise différemment l’alternance droite - gauche : faire un cycle complet par une narine (en bouchant l’autre) puis le même nombre d’expirations forcées par l’autre narine et enfin par les deux ensemble.

    Les conditions de la pratique

    Un grand travers est d’expirer trop fort ou d’avoir un rythme trop rapide. Pour percevoir à chaque expiration la stimulation du cerveau frontal, nous avons besoin d’une grande finesse et d’une détente profonde, qualités qui s’accommodent mal d’une contraction exagérée du ventre ou d’une précipitation inopportune.

    Le corps ne doit pas être secoué, le visage reste détendu, la poitrine immobile, aucun contrôle ne s’effectue au niveau de la gorge. C’est seulement les muscles de la région située entre le nombril et les côtes qui se contractent pour produire de façon volontaire l’expiration forcée et le flux ascendant de l’énergie.

    La prise de conscience, qui est l’ingrédient majeur du Yoga Satyananda, s’avère indispensable pour ajuster en permanence les différents impératifs de la technique avec les possibilités individuelles du moment.

    Pour éviter de générer du stress ou des tensions avec notre pratique de yoga, et plus particulièrement avec le pranayama, nous devons apprendre à suivre le point de vue de la technique plutôt que d’imposer nos idées en la matière. C’est en ayant conscience de nous-même et de nos capacités, en observant notre attitude pendant que nous faisons l’exercice, en déstabilisant les partis pris mentaux que nous pouvons accepter de nous exposer réellement au yoga, corps et mental réconciliés.

     

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     Pour les horaires du mois de juin, vous rendre sur le nouveau site:
     
     

     
     
    Bonjours! Les beaux jours sont là!
     
    Je vous invite à dérouler les images et textes pour découvrir cette nouvelle et belle activité.
     
     
     
     
     
     
     
     
    J'ai l'occasion depuis des années, plusieurs fois par semaine, en toutes saisons, de parcourir les chemins de Gravelines qui sont nombreux et variés comme vous pouvez le constater en images. Pas besoin d'aller loin pour retrouver l'esprit de vacances...l'esprit vacant !
     
     

     
    Comme je trouve ces chemins merveilleux, j'ai envie de les faire découvrir à qui voudra.
     
     
     

    Même si je marche presque toujours sur les mêmes chemins, c'est à chaque fois une remise à jour, un ressourcement, un ancrage, un ralentissement du temps. Après quelques kilomètres, les tensions physiques et psychiques comme par magie disparaissent.  

     

     

     


    Autant il y a de façons de pratiquer le yoga, autant il y en a de marcher. La marche peut être sportive ou méditative selon l'humeur et l'énergie du moment, avec des pauses pour observer, sentir, écouter, tout ce qui nous entoure, approfondir sa respiration, ressentir son corps se délier et se tonifier.

      


    Le maître Zen Rinzaï, Lin Tchi, a dit : "Le miracle c'est de marcher sur terre, non pas de marcher sur l'eau ou sur le feu".  

     


     L'arrivée à cet endroit est toujours magique. "Comment va t-elle être aujourd'hui?"

     Les horaires pourront changer: tôt le matin ou au coucher du soleil...

     

     

     


     Associer le yoga et la marche en nature, c'est l'alliance du souffle, du mouvement, de l'immobilité et de l'écoute. S'arrêter pour s'étirer et respirer en conscience donnera ensuite à la marche beaucoup plus de présence au corps et d'apaisement au mental.

     

     Comme chacun est différent, je propose des séances où la marche sera rapide ou plus lente.  

     
     
     
     

      
        


      Il n'y a pas de tarif pour ces séances. Ce sera au bon vouloir de chacun. 


     


     Marcher en groupe, c'est aussi la relation et la convivialité. Pour ceux qui ne sont pas pressés, nous pourrons au retour pique-niquer ensemble.

     


    Ce qu'il vous faut:

    - De bonnes chaussures qui ne craignent pas la boue.
    - Un petit sac à dos
    - De l'eau
    - Si nous revenons pieds-nus sur la plage (marcher dans l'eau est excellent), prévoir une petite serviette pour se sécher avant de remettre ses chaussures. 




    Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser dans les commentaires ci-dessous. Je rajouterai les infos nécessaires.


    Voici un article qui vous dira tous les bienfaits de la marche: http://yoga.eklablog.com/le-yoga-et-la-marche-a385347

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  • Eveil-simple.JPG

     

    Un peu de pédagogie:

    Ci dessus, une image du livre de Christine Villiers  qui représente un exercice que nous pratiquons souvent en début de séance.

    Je vais expliquer "l'éveil simple" puis "l'éveil double" de manière un peu plus détaillée.

    Cet exercice réalisé en début de séance (après la détente et la profonde expiration ) n'est pas facile à comprendre au premier abord car souvent, la posture avec les mains sur les genoux, comme ci-dessous, est utilisée pour l'expiration où l'on presse les cuisses sur le ventre.

    247.jpg

    Dans l'éveil respiratoire simple il s'agit d'inspirer. Le genou sert surtout d'appui pour les mains.

    D'abord il faut veiller à avoir la colonne vertébrale étirée (une colonne vertébrale étirée signifie que les courbures naturelles sont diminuées). Pour cela, vous placez votre nuque et votre région lombaire très près du sol en  rapprochant le menton de la gorge et en rétroversant le bassin. (La rétroversion du bassin est le fait de rapprocher le pubis du nombril, comme si vous vouliez enrouler le bas du dos - Image en bas de l'article.) La colonne étirée permet d'épanouir la cage thoracique. Faites quelques essais d'étirements et de relâchements couché et debout (contre un mur) pour ressentir les effets de ces actions.

    - Ensuite, avec votre genou sur la poitrine, vous poussez  vos mains vers l'avant comme si vous vouliez raccourcir votre fémur (os de la cuisse).  Le genou résiste. Vos coudes sont relevés mais vos épaules restent basses. Toutes ces actions permettent à la cage thoracique de  s'ouvrir en largeur et en hauteur, laissant ainsi entrer davantage d'air.

    Cet exercice se pratique sur une seule respiration avec chaque jambe.

    - Vous faites ensuite le même exercice mais avec une double inspiration. La première comme décrite ci-dessus puis vous expirez partiellement où seul le ventre s'abaisse (le haut de la cage thoracique reste rempli d'air), puis vous réinspirez en gardant la taille serrée. Un peu plus d'air entre en haut des poumons. Vous restez un instant avec les poumons pleins puis vous laissez faire l'expiration. Tout le corps relâché, vous allongez votre jambe et déposez vos bras le long du corps. 

    Cet exercice provoque souvent des bâillements dont il ne faut pas se priver. Vous ressentez une détente physique et le mental s'apaise.

    Cette pratique développe la capacité respiratoire.

    Marie-Eve 25 mai 2011

     

    "La respiration est la clef de base d’une bonne hygiène de vie et l’assurance de préserver notre capital santé, les poumons sont aussi essentiels que les reins dans l’élimination de "nos pollutions", pratiquer une bonne respiration augmente notre résistances aux maladies, et allonge notre expérience de vie."

    "Juste au dessous des poumons se loge le plus grand muscle du corps, appelé "le deuxième coeur" tant son rôle est vital : le diaphragme, belle coupole située entre les organes respiratoires et les organes de digestion qu’il masse par son mouvement vertical.
    Le stress et les tensions se logent au niveau du plexus solaire, contrariant la bonne marche du diaphragme. Apprendre à relâcher et accompagner le mouvement du diaphragme permet de réparer ce dysfonctionnement et se protéger des problèmes d’angoisse, nervosité et fatigue.
    J’inspire, le diaphragme s’abaisse et l’air emplit mes poumons ; j’expire, le diaphragme remonte et chasse l’air des poumons. Le diaphragme est une sorte de piston qui ne s’arrête jamais, actionnant la respiration, même pendant notre sommeil, ce moteur silencieux tourne. L’amplitude de son mouvement vertical est plus ou moins grande, elle doit être en moyenne de huit centimètres."

    La respiration

    La respiration est rythmique , elle se déroule en deux phases , l’inspiration et l’expiration . le souffle est un bon exemple de polarité , les deux pôle inspir-expir , produisent un rythme par leur échange continuel et régulier . chacun des deux pôles entraîne l’autre de manière obligatoire . on peut donc dire que l’un des pôles ne peut vivre sans l’autre , si l’on supprime l’un des deux , l’autre disparaît à son tour . chaque pôle contre-balance l’autre et les deux pris ensemble forment une seule et même chose , une totalité . le respir est rythmique , le rythme est à la base de toute vie . les deux pôles de la respiration pourraient être définis comme représentant l’un la tension et l’expiration la détente . leur interdépendance est très évidente , dans le soupir nous inspirons profondément et c’est la tension qui provoque une expiration -détente .

    Au niveau du corps physique tout entier , ce phénomène important et central qu’est la respiration se traduit par un échange : par l’inspiration , l’oxygène contenu dans l’atmosphère est amené aux globule rouges par l’expiration l’acide carbonique est expulsé . la respiration englobe donc la polarité ” prendre et donner ” , soit saisir et lâcher . nous sommes là au coeur de la très importante symbolique de la respiration . pensons à cette citation de Goethe : ” la respiration est une double grâce , elle permet d’attirer l’air puis de le relâcher , l’un contraint et l’autre rafraîchit . la vie est merveilleusement équilibrée ” . ou encore : ” la respiration nous fait deux cadeaux : l’air que nous respirons et celui dont nous nous débarrassons , l’un nous oblige et l’autre nous rafraîchit ; la vie est un merveilleux mélange ” .

    Toutes les langues anciennes ont le même mot pour le souffle , l’âme et l’esprit . en latin , spirare : respirer et spiritus : l’esprit , on retrouve la même racine dans le mot ” inspiration ” qui en français à également un sens abstrait laissent sous-entendre le rôle qu’y joue l’esprit . si nous analysons le mot inspiration , nous nous apercevons qu’il veut dire : mettre de l’esprit dedans . en grec, le mot  psyche veut dire à la fois ”l’haleine” et ”l’âme” . en hindou ,existe le mot “atman” qui signifie l’âme et qui se rapproche du mot allemand “atmen” , respirer . dans la culture indienne , un être qui à accompli sa réalisation est appelé un “mahatma” , qui veut dire ” grande âme” . les enseignements hindous disent que le souffle , qu’ils nomment ” prana” est le véhicule de la force vitale . dans l’histoire de la création telle que la rapporte la bible , il est dit que dieu souffla sur le corps de glaise et que son divin souffle en fit un être vivant pourvu d’une âme .

    Cette belle métaphore démontre que la forme , le corps matériel doit être insufflée par l’Odem ( souffle ) divin qui n’est pas de cette terre . c’est grâce à ce souffle , venu d’un autre monde , que nous sommes des “âme vivantes ” . nous approchons d’un secret , le mystère du souffle qui ne nous appartient pas , qui ne vient pas de nous . le souffle n’est pas en nous , c’est nous qui sommes en lui . par le souffle , nous sommes reliés à quelque chose qui est au-delà de la forme , au-delà du créé . le souffle veille à ce que nous ne soyons pas coupés du monde métaphysique ( au sens propre , le monde qui est derrière  la nature ) . nous sommes à l’intérieure du souffle , comme dans une immense matrice qui s’étend bien au-delà de notre être limité , que nous ne pouvons définir ni expliquer . nous ne pouvons que le ressentir lorsque nous nous laissons pénétrer par lui . le souffle est le cordon ombilical par lequel la vie coule en nous , il est le garant de notre liaison constante avec elle .

    Le souffle, tel est son sens profond , veille à ce que l’homme ne se sépare pas complètement , qu’il ne s’enferme pas en lui-même , fabriquant des barrières égoïques si solides qu’il ne puisse plus les franchir . c’est si facile de se recroqueviller , de s’encapsuler dans son ego , le souffle nous force à nous relier à ce qui n’est pas l’ego , au” non-moi ” . lorsque nous prenons conscience que nous respirons le même air que notre ennemi , que c’est aussi le même qui fait vivre les animaux et les plantes , nous comprenons qu’il nous relie à tout ce qui est . Si nous oublions , le souffle nous les rappelle . les souffle nous relie à tous les autres êtres humains . que nous le voulions ou non , nous devons l’admettre . la respiration a , de ce fait , un rapport avec les ” contacts ” et les relations que nous entretenons avec les autres .

    Ce contact entre tout ce qui nous vient de l’extérieur et nous- même , se fit dans les alvéoles pulmonaires . nos poumons ont une surface interne d’environ soixante dix mètres carrés alors que la surface l’extérieure de notre peau ne mesure qu’un mètre et demi à deux mètre carrés. les poumons sont nos plus grands organes de contact . nous pouvons nous rendre compte aussi qu’il y a une différence subtile entre le contact que nous pouvons établir par la peau permet un contact direct et fort étroit , plus intense que l’autre , mais que nous établissons à volonté et repoussons si nous ne le désirons pas , alors que le contact établi par nos poumons est involontaire et obligatoire , nous n’y échappons pas , même si nous nous trouvons face à quelqu’un que nous ne “pouvons pas sentir” .

    Le langage populaire dit : ” il me pompe l’air ” , c’est une autre façon symbolique de mettre en rapport respiration et contact .

    Nous pouvons observer que , dans les cas des symptômes maladifs en rapport avec des difficultés de contact , nous nous trouvons alternativement face à des problèmes d’asthme ou de dermatologie , dès que nous traitons l’un , c’est l’autre qui surgit . c’est bien la preuve que ces deux symptômes symbolisent les problèmes que nous venons de dénoncer . lorsque nous refusons d’entrer en contact avec quelqu’un cela peut se manifester , comme c’est le cas dans l’asthme , par une expiration saccadée.

    “Manquer d’air” dans l’expression ” il ne manque pas d’air” (d’audace) ou dans celle ” laisse- moi le temps de respirer ” sont encore des expressions verbales symboliques qui disent bien qu’il est question de liberté et d’indépendance quand on fait allusion à la respiration .

    Notre vie commence par une première inspiration et se termine par une expiration . c’est avec notre premier souffle que nous faisons notre entrée dans le monde extérieur tout en nous séparant de l’unité que nous formions avant avec notre mère . nous perdons cette unité pour devenir indépendants et libres . quelqu’un qui a de la peine à respirer souffre , dans la plupart des cas , d’une angoisse à être indépendant , à faire seul ses premiers pas dans la liberté .

    Cette liberté qui lui ” coupe le souffle ” , c’est l’inconnu effrayant . c’est la même symbolique lorsque quelqu’un sort d’un lieu étouffant et prend alors une grande inspiration retrouvant l’air libre . c’est une soulagement , on “peut respirer”.

    ” avoir besoin d’air ” est semblable à une faim , nous avons soif d’air comme nous avons faim , on dit aussi ” avoir soif de liberté ” , espace vital.

    En résumé , la respiration symbolise les grands thèmes suivants :

    - Le rythme au sens de ” aussi bien l’un que l’autre”

    - la tension et la détente

    - prendre et donner

    - le contact et le retrait

    - la liberté et l’emprisonnement.

     

    La respiration :

    - assimilation de la vie

    - confronté à des symptômes en relation avec des problèmes respiratoires , il faut se poser les questions suivantes :

    1. qu’est-ce qui me ” coupe le souffle ” ?
    2. qu’est-ce que je ne peut pas “sentir” (accepter) ?
    3. qu’est-ce que je me refuse à lâcher ou à donner ?
    4. avec quoi , ou qui , est-ce que je refuse d’entrer en contact ?
    5. est-ce que j’ai peur de faire un pas vers une nouvelle liberté ?

     

    Livre de Thorwald Dethlefsen / Dr. Rüdiger Dahlke

    ” Un chemin vers la santé ” sens caché de la maladie et de ses différents symptômes

     
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