• http://4.bp.blogspot.com/--4XYTwWRhqc/TWb_TnUr-SI/AAAAAAAAAHE/pJ-b2F6XGE4/s1600/Posture+de+l%2527arbre1000.jpg

     

     

    Description :

    En expirant prendre un appui ferme sûr, par exemple, le pied droit, replier la jambe gauche et ramener le pied gauche en appui sur le haut de la cuisse droite au dessus du genou. La pointe du pied est vers le bas et le talon est légèrement en dedans vers l'avant. Il est possible également de mettre le pied de la jambe repliée, au niveau de l’aîne, comme en demi lotus.

    Les mains peuvent prendre Anjali Mudrà (paumes de mains jointes), ou bien les bras tendus vers le bas légèrement sur les côtés avec les mains en Jnana Mudrà (index et pouce se touchent)

      Les yeux fixent un point dans l'espace, ou bien s'il y a des difficultés d'équilibre, on peut s'approcher d'un mur :

    - soit de face pour fixer un point sur le mur, ce qui amène plus de stabilité.
    - soit carrément de côté avec un bras qui peut s'appuyer pour garder l'équilibre
        (prendre alors la posture avec les bras tendus vers le bas sur le côté)

    La fixation oculaire est très importante, elle est un véritable appui pour l’équilibre. Le pied d’appui doit être le plus décontracté possible, il faut comme l’indique le nom de la posture s’enraciner au sol. Une autre astuce est de considérer que l’on tient également par le haut , à l’aide d’un point au dessus de la fontanelle.

    Dans tous les cas il ne faut pas hésiter à bien se redresser et à mettre le cœur en avant, de plus il faut exercer Mulà Bandha et voir l'axe relier la base à la fontanelle.

    Le souffle doit être le plus fin possible, quasi inexistant, il faut rester au minimum 3 minutes de chaque côté, puis augmenter le temps progressivement jusqu’à ressentir que l’on passe un cap, après il est possible de s’engager jusqu’à un Gatikha de chaque côté.

    Enfin s’essayer les yeux fermés. Dans un premier temps on peut fermer juste un œil celui de la jambe repliée, puis les deux.

      Symbolique :

    Dans un premier temps, loin de pacifier la pensée, cette posture amène au contraire une activité accrue du mental. Il faut chasser fermement tous divertissements et augmenter la concentration sur le point de fixation oculaire, et augmenter la concentration de l’équilibre.

    Cette posture ramène à l’indifférence vis à vis de l’environnement  immédiat, elle induit un grand recul et à la fin une pacification du mental. Elle concerne le centre du cœur qu’elle purifie. C’est une grande posture du Yoga.

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  • "Le Feu de Vérité" bientôt en entier sur le blog du Centre de Yoga de l'Aube)
     
    Nous mettons progressivement en ligne cet ouvrage qui est épuisé.
     
    Il s'agit d'une compilation des conférences que Swami Devanath Saraswati a donné dans divers lieux de février 1985 à mai 1988.
    C'est un livre très intéressant pour tous ceux qui veulent comprendre les pièges et les faux-semblants d'un travail sur soi.
     
     
    " Etre sensible, c'est avoir le courage de la lucidité, qui ne transforme rien et ne s'approprie rien. Cela n'a rien à voir avec l'indifférence ou alors il s'agit de la parfaite Indifférence !La sensibilité est une puissance qui a la qualité de l'immobilité, la force de l'Amour. L'amour que nous connaissons est émotif, passionnel. La sensibilité dont il est question ici est l'Amour vrai, qui n'a pas de préférence, pas de volonté... Un être sensible n'a pas de filtre, aucun masque. Sa perception de la réalité est brute, directe. Il est la Réalité, il la reflète parfaitement. La sensibilité est l'authenticité, le Feu de Vérité. "
     
     
    INTRODUCTION
     
    La vie quotidienne est le lieu d'expression de l'homme, et ses moments de gloire ne peuvent retenir qu'une infime parcelle de sa vie. L'homme est son quotidien. Aussi devrait-on s'y pencher avec amour et attention. Chaque geste, chaque pensée, chaque action renferme en lui-même un monde de découvertes. Si l'on admet que le seul propos du Yoga est la Connaissance de Soi, il faut aussi reconnaître que cette connaissance doit exister dans toutes les manifestations de l'être.
    Depuis la façon dont on aborde un jour nouveau, puis tout ce jour, on parle, mange, travaille, rencontre, s'isole, dans chacun de nos actes actifs ou passifs, il y a matière à se comprendre, prendre conscience de ses limites, de ses peurs, de ses envies et de ses désirs, de ses jalousies et de ses ambitions, de ses attractions et de ses répulsions.
     
    L'intention d'apprendre, d'apprendre de soi, doit nous travailler sans relâche, pour nous permettre d'observer sans faiblesse et sans compromis toute la complexité humaine. Il nous faut comprendre dès le début qu'il n'y pas à vouloir changer quoi que ce soit à ce qui est vu, perçu, sous peine de briser nos chances d'apprentissage.
    En effet, tout projet d'amélioration de soi ne peut qu'engendrer une image idyllique et plate de soi qui n'a rien à voir avec soi. Là est toute la difficulté : comment voir ce qui est, sans le changer en ce qui devrait être et se briser à tout jamais la capacité de connaître la réalité
     
    LES CHAPITRES EN LIGNE
    (Cliquer sur les titres en bleu pour lire les chapitres en entier)
     
    " L’Ordre ne peut naître que de l’intérêt que l’on va porter au désordre. Mais cet intérêt doit être d'une telle intensité que l’on pénètre au sein du désordre intérieur. Tous les événements que nous vivons, les actes manqués, les oublis, les maladresses, les conflits intérieurs et extérieurs, sont les expressions d’un décalage dans la personnalité. Ainsi, toute situation de désordre devient extraordinairement expressive. Chacun d’entre nous a son lieu de désordre, qui est aussi le lieu privilégié du travail spirituel."
     
    " Si l’envie de trouver la vraie communion est absolument présente en nous, nous apprenons de chacune de nos relations. Ce qui importe, ce n’est pas de changer l’autre mais de se voir en train de renforcer son propre moi. Nous devons d’abord constater qu'il nous isole, qu’il nous empêche d’établir une relation vraie. Ensuite, avec la force de l’amour, nous arrivons à réajuster notre mode de relation, nous cessons d’alimenter le mécanisme de l’ego. Nous commençons progressivement à vivre une qualité de relation qui se rapproche de la communion. Communion veut dire rencontre avec quelqu’un qui est étranger, différent. On aime l’autre pour ce qu’il est et non pour ce qu’il nous apporte."
     
    " Le plaisir est ce que l’homme tire pour lui-même de l’objet d’expérimentation. C’est un procédé totalement attaché à l’ego, qui entre en relation avec le monde et la vie par l’intermédiaire des sens et de la pensée, pour extraire de ce contact ce qui l’intéresse et l’avantage. Le plaisir est donc l’intérêt que la personne trouve dans l’objet, mais qui n’existe pas en tant que tel dans l’objet lui-même. Il n’existe que dans l’esprit de l’homme. Cet homme ne rencontre jamais la réalité, car son contact avec le monde est toujours conditionné par la recherche égocentrique du plaisir."
     
    " Le besoin tire les ficelles des désirs et des plaisirs, sans que nous en soyons conscients."
     
    " Le mental aborde le mouvement de la vie avec son histoire, ses souvenirs d'expériences positives et négatives, son savoir qui est ancien. Tout cela est figé, aussi bien l'histoire que le savoir, que l'expérience. Tout cela est mort. Nous ne pouvons pas rencontrer la vie, nous ne rencontrons que nous-même."
     
    " Vous êtes-vous demandé s'il existe une peur en soi ? Il y a toujours peur « de quelque chose » ou « de quelqu'un ». C'est la relation de l'esprit à l'événement ou à la personne qui engendre la peur. Un autre individu, dans la même situation, ne réagira pas forcément de la même façon. C'est dire que la peur n'a pas d'existence en soi. Elle n'existe qu'en relation avec la pensée. Il est donc plus utile de s'interroger sur le fonctionnement de son mental que sur la peur, qui n'en est qu'un mode d'expression"
    Livre: "Le feu de vérité"
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    http://business.lesechos.fr/images/2014/01/13/59084_1389628677_rebondir-echec.jpg

    Il reste des places

    Rebondir parce que nous sommes tous, à un moment donné, confrontés à la perte ou à l’échec (maladie, décès, chômage, accident, séparation, agression, retraite, départ des enfants de la maison, conflits,… Ça peut être aussi le fait de sentir que notre vie ne nous convient pas totalement, nous avons la conviction profonde qu’il y a quelque chose à changer  mais nous n’arrivons pas à avancer,

    Rebondir parce que le temps ne s’est pas arrêté à notre difficulté, et que, si nous désirons reconquérir ou découvrir la Joie, il nous faudra trouver les ressources en nous pour faire face à l’inconnu, s’adapter et agir,

    Rebondir grâce aux outils que la science du  yoga délivre et réaliser qu’il est possible non seulement de sortir de l’impasse mais également de découvrir de nouvelles et heureuses perspectives,

    Dans ce stage, il sera question de l’écoute de Soi pour aller vers plus de confiance en soi, d’enthousiasme face à la vie telle qu'elle est et donc de plénitude. Un temps d’échanges permettra à chacun de se reconnaître et de s’enrichir de l’expérience de l’autre.

     

    Les inscriptions sont en cours!

    A bientôt! 

     

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