• Marc Beuvain était à Grande-Synthe les 14 et 15 mars

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    Il a fait quelques fois référence à Ghis Lanctôt

     

     

     

     

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     Réfléchissons. Qu’aimerions-nous transmettre à nos enfants? Une belle image de nous-mêmes, de sorte qu’ils nous voient plus beaux que nous ne sommes en réalité ? À quoi bon ? Des biens matériels ? C’est leur mettre entre les mains un monceau de problèmes. Ils se disputeront nos richesses à notre mort, et même si nous partageons celles-ci de notre vivant, certains se penseront lésés et envieront ce que les autres auront reçu. Le confort matériel, ils peuvent l’obtenir par d’autres moyens, en travaillant par exemple. Notre présence ? Que nous le voulions ou pas, ils seront séparés de nous quand nous mourrons. À ce moment-là, leur chagrin ne nous ressuscitera pas et ne leur apportera rien d’utile.

     Ce qu’en revanche nous pouvons leur léguer, c’est une source d’inspiration, une vision des choses qui ait un sens et qui puisse leur donner confiance à chaque instant de leur vie. Pour cela nous devons bien sûr acquérir nous-mêmes une certaine assurance, une certitude intérieure. Or, ce sentiment ne peut à l’évidence venir que de notre esprit ; il est donc grand temps de nous occuper de celui-ci.

     Depuis notre naissance, nous laissons notre esprit fonctionner comme bon lui semble, à l’image d’un gamin capricieux, et nous sommes bien obligés de voir que rien de vraiment positif n’en a résulté. Reprendre les rênes devient indispensable et mérite que nous y consacrions du temps, ne serait-ce qu’un peu chaque jour.

     Mieux vaut donc nous raviser et faire preuve de bon sens. Or, si nous laissons notre esprit nous maltraiter au point que nous vivons dans la souffrance et faisons également souffrir les autres autour de nous, c’est le signe que nous manquons précisément de bon sens. On peut considérer comme “négatives” les pensées et les paroles qui proviennent de notre esprit perturbé. Si, au lieu de nous lamenter sur notre sort, nous cultivons l’altruisme et la compassion et que ces états d’esprit “positifs” améliorent notre bien-être et celui d’autrui, nous faisons preuve de bon sens.

     Le désarroi dans lequel nous nous trouvons est en fait une aubaine : il témoigne de notre sensibilité. Ceux qui traversent la vie sans le moindre sentiment de détresse sont inconscients. La détresse induite par notre prise de conscience recèle un immense potentiel de transformation, un trésor d’énergie dans lequel nous pouvons puiser à pleines mains et que nous pouvons utiliser pour construire quelque chose de meilleur, ce que l’indifférence ne permet pas.

     Si tu penses que le monde entier se dresse en ennemi, imagine, toi le vannier, que tu te trouves devant des tonnes d’osier. Pour faire des paniers, il te faudra tresser correctement cet osier. De même, face à toutes ces difficultés, tu dois vanner parfaitement un panier intérieur suffisamment grand pour contenir tous les aléas de l’existence sans qu’ils te submergent. Bref, il est essentiel que tu t’occupes de ton esprit avec discernement.”

    Jigmé Khyentsé Rinpotché

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     La pratique du yoga peut décupler les effets du travail sur soi. Ce n'est pas une thérapie, mais le yoga est puissamment thérapeutique. Ce n'est ni une médecine douce ni une psychanalyse tranquille, mais la pratique du yoga peut apaiser et redonner de la vitalité.

     Il redonne de l'espace au corps, accélère la circulation du sang. On porte attention à sa respiration, ce qui va permettre aux muscles d'être mieux oxygénés, de délier les articulations. Durant les postures, les muscles sont sollicités, étirés, ce qui permet de gagner en souplesse et en tonus.

    Les quelques 1000 postures (appelées asanas) du hatha yoga peuvent ainsi agir sur la flexibilité de la colonne vertébrale. Au final, elles peuvent avoir une action sur les organes, notamment en stimulant le système digestif. La fréquence cardiaque est diminuée. Par ailleurs, une étude de l'hôpital universitaire du Kansas menée en 2010 sur 49 patients a montré que la pratique du yoga avait un impact important sur la régulation du rythme du cœur.

    Cette discipline peut avoir une influence très positive sur les syndromes liés au stress. Bien souvent dans ce cas, la région du plexus solaire est bloquée, pouvant provoquer des spasmes, maux d'estomac, constipation, etc. En faisant des exercices de respiration, le diaphragme reprend son mouvement de va-et-vient, ce qui entraîne une détente de l'organisme tout entier.

    La pratique du yoga est bénéfique si vous souffrez de troubles neurologiques. Des personnes atteintes de maladie de Parkinson ou de maladies dégénératives ont en effet vu leur état s'améliorer, a-t-il constaté.

    Les bienfaits sur la santé sont multiples : outre les syndromes anxio-dépressifs, le yoga peut également agir sur les troubles du sommeil, les douleurs de toutes origines, etc. 

    Les exemples d'amélioration sur la santé sont nombreux : une personne qui devait se faire opérer d'une scoliose n'a pas subi d'intervention ; des patients souffrant de dorsalgie ont vu leur état s'améliorer. Mais ces effets positifs ont été obtenus après des années de pratique.

    Autre effet bénéfique sur le psychisme, lorsque l'on enclenche une démarche psychanalytique, la pratique du yoga peut décupler les effets du travail sur soi. Ça ne guérit pas, ça ne soigne pas, mais ça aide à mieux vivre.

    On n'aime pas parler du yoga en tant que thérapie, c'est un tout. Chaque individu étant différent, il est donc nécessaire d'adapter sa pratique en fonction de chacun.

    Pascale Santi

    Article inspiré (et modifié) d'après le journal "LE MONDE" du 23.05.2012

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    Ne vous excusez jamais de vous montrer sensible ou émotionnel.

    Cela prouve que vous possédez un grand cœur.

    Montrer ses émotions est un signe de force intérieure

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    L'écoute du corps est un art de la présence, une complète présence à la perception telle qu'elle est.

    Lorsque le corps est correctement écouté, ce n'est pas seulement le corps qui est écouté, mais toute perception et toute situation.

    L'écoute devient alors l'axe de vie, le centre à partir duquel le monde se fait et se défait.

    C'est en elle que se meurt l'illusion du devenir et de la séparation.

    Etre écoute est la finalité du yoga, dans lequel l'objet de perception ramène le sujet à lui-même, toute présence, sans forme, sans localisation.

    La liberté se découvre non pas dans le faire, mais dans l'être.

    Elle n'est pas le fruit d'une accumulation, mais d'un abandon, d'un abandon de tout ce que vous n'êtes pas : image, concept, sensation, émotion, pensée.

    Vous êtes l'ultime résidu, ce qui reste lorsque tout ce qui peut être éliminé n'est plus.

    Ce n'est que dans l'absence de vous-même que vous pouvez vous trouver.

    http://jmmantel.net

     

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