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La pratique du sourire
Sourire est une pratique. Votre visage compte plus de trois cents muscles, or la colère ou la peur provoque des tensions musculaires. Et ces tensions créent une sensation de dureté. Mais si vous inspirez correctement et apprenez à sourire, ces tensions disparaîtront;– c’est ce que Thich Nhat Hanh appelle le « yoga de la bouche ». Faites du sourire un exercice. Inspirez et Expirez sans plus – les tensions se dissiperont et vous vous sentirez beaucoup mieux.
La joie engendre le sourire. Et le sourire engendre la joie. Pour sourire, n’attendez pas de ressentir de la joie : le sentiment de joie peut très bien naître plus tard. Seul dans votre chambre, plongé dans l’obscurité, souriez vous parfois. Faites le par bienveillance envers vous-même, pour bien prendre soin de vous, pour vous donner de l’amour. Si vous ne prenez pas soin de vous, vous ne pourrez pas prendre soin d’autrui.
Ressentir de la compassion envers vous est une pratique essentielle. Lorsque vous êtes fatigué, en colère ou en proie au désespoir, vous devez savoir faire retour à vous-même, pour prendre soin de cette fatigue, de cette colère, de ce désespoir. C’est dans cet objectif là que nous pratiquons le sourire, la marche et la respiration conscientes, et que nous prenons nos repas en toute conscience.
Thich Nhat Hanh 2003
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